Les motards

Seb... Phil... et les autres

Seb

Trailliste depuis toujours et motard déclaré en préfecture depuis janvier 1992.
Cela commence en famille. Seb a découvert la "Mobylette", sur celle de papy Jean. C'est sur cette même mob que Tonton Olivier est passé 9 ans plus tôt. Depuis ce dernier affiche à son actif une belle dizaine de motos et roule aujourd'hui sur une Béhéme 1200 GS. Tonton Luc, cumule lui plus de 50 ans de pratique,et 25 motos !

350 DR
La première de Seb est un Peugeot 50 TLX, sur lequel il quadrille tous les chemins du bas Quercy. Il la revend pendant son BTS pour acheter avec les économies de 6 étés dans les champs, la petite Dominator, 250 NX Honda. Il lui manque encore son permis qu'il obtiendra 6 mois plus tard. Ensuite pour mieux occuper son chômage, il passe au 350 DR Suzuki pour (re)gouter les chemins caillouteux du causse.

Se retrouvant à Paris pour une longue parenthèse professionnelle, il garde le DR en province pour s'échapper le WE sur le chantier de la balafre autoroutière de l'A20. Avec les potes de l'ENTE, Stéph et Phil(s) il ira goûter aux sympathiques virages corses.
Sur un petit coup de tête sentimental, il achète une magnifique Dominator 650. L'investissement n'aura pas la portée voulue, mais ce sera la bécane idéale pour faire du gymkhana sur le périph, en sortir sur l'angle, mais aussi pour retraverser la France jusqu'au détroit de Bonifacio.

En 1999, Seb est sanctionné pour faute grave à la DDE 94 et se retrouve muté en Guyane. L'appel des pistes amazoniennes se fait sentir et il fait venir par bateau un enduro 600 XR Honda. Un certain David lui parle d'une virée sur les 3 Guyanes, mais c'est encore trop tôt. Un an plus tard le 600 est équipé, mais c'est trop tard, l'enduro est embarqué en une nuit vers le Suriname.

3 ans après, Seb se retrouve à traverser les savanes mozambicaines sur un 125 DT Yamaha à la rencontre d'éleveurs bovins. TransalpLa tentation est trop forte, et il achète à son retour en métro un premier TRANSALP Honda, le temps de terminer son mémoire de master. L'année suivante il comptait rallier Cahors à Dakar pendant ses congés, mais devra se contenter du tour de France. Une moto secondaire en métropole étant un petit luxe, il s'en séparera...

Revoici David qui a troqué, contraint et forcé à un feu rouge son Dominator des 3 Guyanes contre une 600 TRANSALP. Elle lui servait à rallier ses chantiers forestiers mais il l'a délaissée pendant un bon moment.
Seb la rachète en 2008 et profite d'aller-retour sur la métro pour récupérer les pièces nécessaires à sa remise en état. Maintenant que l'engin est en route, il est temps de répondre à l'appel des pistes amazoniennes...

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Phil

La tête de Phil
43 ans , papa de deux enfants , Thomas 15 ans et Sarah 5 ans en couple avec Christel.

J’ai commencé la moto à 15 ans, sur un Honda 80 MT, ce qui se faisait de moins cher a l’époque, achetée comme Seb avec les économies des jobs d’été, en commun avec mon frère jumeau. J’habitais la Champagne et j’écumais les chemins ruraux de la région. Je n’envisageais déjà pas la moto autrement que tout terrain.

A 17 ans, départ vers la Guyane avec mes parents, mon père étant muté pour 4 ans. A nous (et oui quand on a un frère jumeau on parle au pluriel ! ) les pistes de latérite ! Pour l’occasion nos parents nous offrent un Honda MTX 200.

La piste de Petit-Saut avant le barrageUne grande époque ! Mes meilleurs souvenirs : la piste qui commençait dès le pont de la Comté, les chutes voltaire à l’époque très peu connues, la piste de Petit
Saut (sans barrage). Et les week-end en bande de motards chez Gugu et Chantal à l’auberge des orpailleurs.

Dès 21 ans, pour mon premier Job, je m’offre un 600 TT Yamaha qui m’accompagnera jusqu'à environ 1995. A cette époque l’envie de changer un peu, le fait d’être papa, et peut-être l’impression d’avoir fait le tour des pistes de Guyane, me font me tourner vers d’autres activités : planche à voile, puis kitesurf en 2000.

Début 2010, changement radical au niveau professionnel, besoin d’un véhicule, et là, la moto s’est imposée ! Fuck les embouteillages !

Et depuis que la route de st Georges s’est faite, c’est tout le Brésil (et + ) qui s’offre à nous ! Et là-bas, le bitume ne règne pas encore en maître.

Phil fait la sieste dans son hamac!Alors, après avoir cherché pendant quelques mois d’éventuels coéquipiers, je suis mis en contact avec Seb qui semble avoir exactement les mêmes attentes que moi...
La suite devrait s’écrire ici.

Merci à ceux qui nous lirons, j’espère que ça donnera envie à quelques-uns de nous accompagner une prochaine fois, car il y a de quoi rouler sur ce grand continent !!

... et les autres


Pierre, Manu et Guilhem ténéristes guyanais qui seront de la partie la prochaine fois, Tonton Luc et Tatie Nicole pour l'assistance matérielle depuis Nîmes, et bien sûr Aurélie l'émérite auteure de ce blog.


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